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Henri Jayer

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Image de Echézeaux 1985
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Echézeaux 1985

Henri Jayer
Épuisé
Image de Echézeaux 1986
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Echézeaux 1986

Henri Jayer
Épuisé
Image de Echézeaux 1987
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Echézeaux 1987

Henri Jayer
Épuisé
WS

94
Image de Echézeaux 1988
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Echézeaux 1988

Henri Jayer
Épuisé
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94
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Echézeaux 1989

Henri Jayer
Épuisé
Image de Echézeaux 1990
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Echézeaux 1990

Henri Jayer
Épuisé
Image de Echézeaux 1990
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Echézeaux 1990

Henri Jayer
Épuisé
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Echézeaux 1991

Henri Jayer
Épuisé
Image de Echézeaux 1992
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Echézeaux 1992

Henri Jayer
Épuisé
Image de Echézeaux 1993
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Echézeaux 1993

Henri Jayer
Épuisé
WS

88
Image de Echézeaux 1994
75cl

Echézeaux 1994

Henri Jayer
Épuisé
Pour certains collectionneurs de vins de Bourgogne, Henri Jayer a acquis une stature d’icône à nulle autre pareille. Né en 1922, il a été l'un des premiers vignerons à avoir fréquenté l'école d'œnologie de Dijon, malgré son apparence et son statut de paysan. Cette formation a conduit à des changements notables dans les pratiques culturales en Bourgogne et les techniques œnologiques. Il s'est opposé à l'utilisation généralisée de traitements chimiques dans les vignes qui étaient plébiscités à l'époque, et préconisait le labour pour lutter contre les mauvaises herbes. Il était persuadé de l’importance des faibles rendements et refusait de filtrer ses vins, car il voulait que leurs arômes naturels restent entièrement intacts. On lui attribue aussi l'invention de la macération pré-fermentaire à froid (technique où les raisins foulés restent en contact avec le jus à une température relativement fraîche avant la fermentation). Cette méthode favorise une plus grande expression fruitée et souvent une robe plus soutenue. Les cyniques prétendent, cependant, qu'il s'agit d'un phénomène naturel qui se produit depuis toujours en Bourgogne dès lors qu’il fait frais pendant les vendanges – il ne s’agirait donc pas d’une invention. Henri Jayer a également rejeté la vinification en grappes entières, affirmant que les rafles n'avaient pas bon goût. Ceci, malgré le fait que des domaines de grand renom comme la Romanée-Conti utilisaient cette méthode depuis toujours, avec les résultats légendaires que l’on connaît. Sa réussite la plus marquante porte sur Vosne-Romanée Crox Parantoux, un vignoble de coteau qui surplombe Richebourg. A l'époque où il a commencé à faire du vin, cette vigne était moins renommée car difficile à travailler avec des sols minces et pauvres qui ne présageaient pas d’un terroir qualitatif – une grosse roche solide se trouve juste en dessous de la surface. Qu’à cela ne tienne, Henri Jayer s’est rendu compte qu’au contraire, ce terroir était apte à produire des raisins d'excellente qualité et c'est pourquoi, en collaboration avec Madame Noirot-Camuzet, propriétaire du vignoble à l'époque, il a commencé à prendre soin de ses vignes en échange de quelques raisins. Il a finalement pu acheter certaines parcelles et cette cuvée est devenue sa marque de fabrique, vendue plus cher que de nombreux grands crus (Méo Camuzet en possède encore 0,3 ha). Au moment de prendre sa retraite en 1995, il a transmis ses vignes à son neveu Emmanuel Rouget qui a continué à faire ses vins (même si son dernier millésime de Richebourg est le 1987). Si « officiellement » Emmanuel élabore ses propres vins et ceux d'Henri, ce dernier a continué à produire de petites quantités de Cros Parantoux jusqu'en 2001 - son dernier millésime (et a également contribué à vinifier la moitié de la production de Rouget jusqu'en 2002). Henri est décédé en 2006, laissant derrière lui un héritage qui continue d'être vénéré.
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